URGENT de Brahim Fassi Fihri : Ma réaction au contenu diffamant d’un article publié sur le site goud.ma
URGENT : Ma réaction au contenu diffamant d’un article publié sur le site goud.ma
Brahim Fassi Fihri
Je n’ai pas pris pour habitude de commenter ou de réagir aux articles me diffamant personnellement ou attaquant le travail et les activités de l’Institut Amadeus. J’ai été l’objet, depuis la création de l’Institut il y a cinq ans, de très nombreuses attaques personnelles diversifiées, parfois caricaturales et diffamantes, sans pour autant, peut-être par erreur ou par pudeur, prendre la peine de réagir.
Aujourd'hui , je casse cette habitude pour répondre à un « pseudo » article publié au milieu de cette nuit par le site goud.ma. Sans argumentation ou preuve aucunes, son auteur y annonce que j’aurai « reçu comme mission officielle » de défendre l’image de Sa Majesté le Roi sur les réseaux sociaux, et ce sans « avoir de fonction officielle ». Devant la gravité du contenu de cet article diffamant, je me permet de réagir en avançant les éléments suivants :
- Sa Majesté le Roi n’a nullement besoin de « brigades » pour défendre et promouvoir Son image sur les réseaux sociaux ou sur des supports de toutes autres natures. Ses décisions et Ses actions ont été largement saluées et encouragées ses dernières 48h. Loin de moi la prétention de contribuer à valoriser un Symbole et une Figure unanimement appréciée et estimée.
- J’ai exprimé mon avis comme à l’accoutumée, en tant que citoyen marocain libre de ses convictions politiques et de ses opinions, sans recevoir d’instructions de quiconque et sans attendre une quelconque « récompense » de qui que ce soit et de quelque nature que ce soit. Dicté seulement par ma conscience, le contenu de cette analyse avait pour seul objectif de partager modestement ma lecture de la situation. Je n’ai fait qu’y présenter mes réflexions personnelles, n’engageant par ailleurs nullement la structure que je dirige, au moment où le peuple marocain a engagé à travers les médias sociaux et communautaires, un véritable échange sur des questions nationales de grande importance.
- Je me suis permis d’utiliser les plates-formes Facebook et Twitter, pour diffuser auprès de ces réseaux le contenu des communiqués, dès leur publication par l’agence MAP, pour contribuer à les relayer compte tenu de l’importance de leur teneur.
- Loin de moi l’idée, comme insinué dans l’article, de rechercher un quelconque « certificat » de patriotisme ou de loyalisme, tant j’estime que mon attachement aux constantes de la Nation ne souffre aucunement de la nécessité d’avoir à le démontrer publiquement et ou à le rappeler conjoncturellement.
- Je condamne également la tentative de cet article de mettre dos à dos deux « catégories » de marocains définies de manière primaire et démagogique par son auteur. Je réponds au promoteur de cette théorie populiste et dangereuse, que quel que soit leurs origines, leurs parcours, leur idéologie, ou le milieu socio-économique dans lequel ils évoluent, les marocains restent fidèles à leurs convictions et font du mieux qu’ils peuvent pour les exprimer et les défendre. Nous sommes tous autant marocains les uns que les autres, nous aimons tous notre pays et notre Roi de la même manière. L’engagement politique et moral sincère appartient à ceux qui le porte, sans distinction aucune de leur « catégorie ».
- J’interpelle l’auteur en lui demandant où est le scandale (puisque c’est le titre de l’accroche de l’article) lorsqu’on publie ses opinions personnelles, ou des informations relayées par l’agence de presse nationale sur sa propre page Facebook ou sur son compte Twitter ? En quoi utiliser uniquement les moyens octroyés par ces deux plates-formes interactives pour s’exprimer serait vouloir s’attirer « la lumière des projecteurs » ?
- Au moment où les esprits s’apaisent, cet article instrumentalise dangereusement mon engagement personnel, en le comparant de manière inadmissible et injustifiable aux « erreurs ayant provoquées la libération du pédophile espagnol». Au-delà du caractère caricatural de cette fâcheuse comparaison, l’auteur opère, sans doute sciemment un mélange des genres potentiellement explosif en me liant sans aucune preuve aux responsables du disfonctionnement de la procédure de Grâces Royale.
- Enfin, je me réserve le droit, après consultations d’avis et de conseils juridiques, de poursuivre le site goud.ma et l’auteur de l’article pour diffamation et publications mensongères, compte tenu de l’historique qui me lie à ce site d’information, du momentum dans lequel intervient cette publication, de la dangerosité de son contenu et des mensonges qui y sont proférés.
Brahim Fassi Fihri
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