du langage pour établir une communication.............?
Une vraie langue, c’est bien autre chose qu’un simple instrument de communication, qu’un outil.
Dès lors que l’homme use du langage pour établir une communication vivante avec lui-même ou avec ses semblables, le langage n’est plus un instrument, n’est plus un moyen : il est une manifestation, une révélation de notre essence la plus intime et du lien psychologique qui nous lie à nous-mêmes et à nos semblables .
Vous voyez que nous nous élevons à un autre niveau que celui du niveau purement fonctionnel.
Parmi les créations constitutives de la culture d’un groupe humain doit être mentionnée en tout premier lieu, comme la plus importante, la langue. La langue est en soi bien plus qu’un simple instrument de communication.
La langue constitue véritablement les archives d’un groupe humain, la synthèse de son histoire telle qu’elle s’est déposée peu à peu et s’est incorporée à son vocabulaire et à sa structure. Ainsi, la langue reflète l’identité d’un groupe humain dans ce qu’elle a de plus intime, telle qu’elle s’est lentement formée à travers les âges et par son existence même, on peut dire qu’elle représente l’authentique image de lui-même qu’un groupe projette dans le monde extérieur.
pour toutes ces raisons, on voit clairement pourquoi la langue qui est la suprême création d’un groupe humain, est placée au centre même de sa culture et constitue le cœur et l’essence de toute ethnie.
pour un groupe humain défini, la langue est beaucoup plus qu’un des éléments de sa culture. C’est dans un sens véritable, l’équivalent de la somme de sa culture
La langue, archive d’une ethnie, reflet de l’identité d’un groupe humain, sa suprême création, la somme de sa culture, c’est tout cela mais c’est davantage encore.
La langue c’est aussi le climat humain et psychologique qui est le mieux adapté à la sensibilité particulière d’un peuple. Ce climat lui est absolument nécessaire sinon pour maintenir son existence physique, du moins pour le développement normal et complet de sa personnalité et de ses potentialités intellectuelles et morales.
En renonçant à l’amazigh semblent avoir renoncé au plaisir du verbe à un usage esthétique de la langue, bref au tempérament littéraire .
Ainsi, nous voyons que c’est toute une intention de la vie d’un peuple qui se trouve mutilée par l’oppression linguistique.
.
Il va sans dire que plus la distance est grande entre la langue imposée et la langue naturelle d’un groupe humain, plus les dégâts sont considérables. Ils sont plus graves par exemple,
Je ne vais pas m’étendre davantage sur les misères psychologiques individuelles et collectives qu’entraîne pour un peuple la privation de sa langue propre.
Il n’est pas étonnant étant donné les fonctions vitales que remplit une langue dans la vie d’un peuple que les autorités se soient élevées contre les politiques d’assimilation linguistique.
Nous devons déclarer de la façon la plus explicite, que toute politique tendant à contrarier la vitalité et, l’expansion des minorités constitue une faute grave contre la justice plus encore quand ces manœuvres tendent à les faire disparaître.
Toute communauté humaine a donc le droit et le devoir de défendre et de cultiver le patrimoine culturel que lui ont laissé les siècles. Font partie de ce patrimoine sa langue et sa culture, ses us et coutumes, le déploiement de son style de vie particulier, son indispensable espace géographique. Celui qui s’efforce par tous les moyens en son pouvoir, de sauvegarder ce patrimoine supérieur, remplit une mission.
le premier droit d’une minorité est le droit à l’existence
est-ce qu’un homme qui outre sa langue maternelle, a appris une demi-douzaine d’autres langues, a véritablement moins de droit que celui dont la culture générale est si rudimentaire qu’il ne connaît qu’une seule langue ?
ici nous sommes en Algérie et en Algérie, on parle arabe et rien d’autre.
Malheur, si nous prenons ces mots à la lettre et si nous en tirons les conséquences extrêmes, car cela signifie dans ce cas que l’Algérie est le pays de l’intolérance la plus noire et que ces minorités qui sont incluses dans ses frontières sont condamnées à mort
Personne n’existe pour soi, mais trouve sa pleine identité d’abord dans la relation aux autres, autres personnes ou groupes.
étant donné ce qu’est pour un peuple sa propre langue, (archives d’un groupe humain reflet de son identité, authentique image de lui-même. équivalent de la somme de sa culture, climat indispensable à son plein épanouissement) ces langues n’ont à demander à personne la permission d’exister.
La dignité de chaque langue ne se mesure pas au nombre de ces locuteurs.
N’importe quelle culture est un effort de réflexion sur le mystère du monde et en particulier de l’homme. Elle est une manière d’exprimer la dimension transcendante de la vie humaine.
Dès lors que l’homme use du langage pour établir une communication vivante avec lui-même ou avec ses semblables, le langage n’est plus un instrument, n’est plus un moyen : il est une manifestation, une révélation de notre essence la plus intime et du lien psychologique qui nous lie à nous-mêmes et à nos semblables .
Vous voyez que nous nous élevons à un autre niveau que celui du niveau purement fonctionnel.
Parmi les créations constitutives de la culture d’un groupe humain doit être mentionnée en tout premier lieu, comme la plus importante, la langue. La langue est en soi bien plus qu’un simple instrument de communication.
La langue constitue véritablement les archives d’un groupe humain, la synthèse de son histoire telle qu’elle s’est déposée peu à peu et s’est incorporée à son vocabulaire et à sa structure. Ainsi, la langue reflète l’identité d’un groupe humain dans ce qu’elle a de plus intime, telle qu’elle s’est lentement formée à travers les âges et par son existence même, on peut dire qu’elle représente l’authentique image de lui-même qu’un groupe projette dans le monde extérieur.
pour toutes ces raisons, on voit clairement pourquoi la langue qui est la suprême création d’un groupe humain, est placée au centre même de sa culture et constitue le cœur et l’essence de toute ethnie.
pour un groupe humain défini, la langue est beaucoup plus qu’un des éléments de sa culture. C’est dans un sens véritable, l’équivalent de la somme de sa culture
La langue, archive d’une ethnie, reflet de l’identité d’un groupe humain, sa suprême création, la somme de sa culture, c’est tout cela mais c’est davantage encore.
La langue c’est aussi le climat humain et psychologique qui est le mieux adapté à la sensibilité particulière d’un peuple. Ce climat lui est absolument nécessaire sinon pour maintenir son existence physique, du moins pour le développement normal et complet de sa personnalité et de ses potentialités intellectuelles et morales.
En renonçant à l’amazigh semblent avoir renoncé au plaisir du verbe à un usage esthétique de la langue, bref au tempérament littéraire .
Ainsi, nous voyons que c’est toute une intention de la vie d’un peuple qui se trouve mutilée par l’oppression linguistique.
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Il va sans dire que plus la distance est grande entre la langue imposée et la langue naturelle d’un groupe humain, plus les dégâts sont considérables. Ils sont plus graves par exemple,
Je ne vais pas m’étendre davantage sur les misères psychologiques individuelles et collectives qu’entraîne pour un peuple la privation de sa langue propre.
Il n’est pas étonnant étant donné les fonctions vitales que remplit une langue dans la vie d’un peuple que les autorités se soient élevées contre les politiques d’assimilation linguistique.
Nous devons déclarer de la façon la plus explicite, que toute politique tendant à contrarier la vitalité et, l’expansion des minorités constitue une faute grave contre la justice plus encore quand ces manœuvres tendent à les faire disparaître.
Toute communauté humaine a donc le droit et le devoir de défendre et de cultiver le patrimoine culturel que lui ont laissé les siècles. Font partie de ce patrimoine sa langue et sa culture, ses us et coutumes, le déploiement de son style de vie particulier, son indispensable espace géographique. Celui qui s’efforce par tous les moyens en son pouvoir, de sauvegarder ce patrimoine supérieur, remplit une mission.
le premier droit d’une minorité est le droit à l’existence
est-ce qu’un homme qui outre sa langue maternelle, a appris une demi-douzaine d’autres langues, a véritablement moins de droit que celui dont la culture générale est si rudimentaire qu’il ne connaît qu’une seule langue ?
ici nous sommes en Algérie et en Algérie, on parle arabe et rien d’autre.
Malheur, si nous prenons ces mots à la lettre et si nous en tirons les conséquences extrêmes, car cela signifie dans ce cas que l’Algérie est le pays de l’intolérance la plus noire et que ces minorités qui sont incluses dans ses frontières sont condamnées à mort
Personne n’existe pour soi, mais trouve sa pleine identité d’abord dans la relation aux autres, autres personnes ou groupes.
étant donné ce qu’est pour un peuple sa propre langue, (archives d’un groupe humain reflet de son identité, authentique image de lui-même. équivalent de la somme de sa culture, climat indispensable à son plein épanouissement) ces langues n’ont à demander à personne la permission d’exister.
La dignité de chaque langue ne se mesure pas au nombre de ces locuteurs.
N’importe quelle culture est un effort de réflexion sur le mystère du monde et en particulier de l’homme. Elle est une manière d’exprimer la dimension transcendante de la vie humaine.
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